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Magazine #3 - le corps - édition papier

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Magazine #3 - Le corps - édition numérique

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Utilisée principalement dans les médias américains, la « mammie » est une caricature raciste de la servante noire dévouée à ses maîtres blancs. Maternelle et protectrice, elle s’occupe des tâches domestiques de la maison et des enfants de la famille, souvent au détriment de la sienne. Ce stéréotype s’est construit pendant l’esclavage et continue d’exister encore aujourd’hui : grosse, noire et le plus souvent d’âge moyen, la mammie est incarnée ainsi pour être désexualisée. Elle ne correspond pas aux critères de beauté imposés par la société et ne représente donc aucune menace pour la femme blanche et sa famille. Elle n’existe que pour servir leurs intérêts. C’est aussi une façon de laver l’image des familles blanches et des horreurs qu’elles ont fa

Dans son article, Céline Béguian nous parle de la question du pardon. Peut-on pardonner mais surtout, le doit-on ? Psychologue spécialisée dans le traumatisme, elle revient sur le pardon dans la sphère familiale, notion complexe coincée entre le devoir et l’amour filial. Peut-on pardonner quelqu'un qui ne souhaite pas l'être ? Peut-on pardonner quelqu'un qui ne reconnaît pas sa faute ? Céline Béguian déconstruit le mythe du pardon pour montrer qu’il y a plusieurs voies possibles. À retrouver dans notre second magazine, disponible en prévente.
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Fabriqués à la main, les molas font partie du costume traditionnel des femmes du peuple kuna, vivant principalement au Panama.
Plusieurs couches de tissus sont assemblées pour former les plastrons et les dossards des corsages portés quotidiennement. Entre 2 et 7 couleurs différentes sont cousues et découpées pour former des motifs géométriques souvent inspirés de la nature environnante. Les molas, signifiant le plumage de l’oiseau, sont l’héritage d’une tradition plus ancienne de peinture sur le corps. Considéré comme un art exclusivement féminin, chaque mola est normalement destiné à l’usage personnel de la femme qui le fabrique. Cependant, depuis les années 80, certains sont vendus aux touristes afin de garantir une source de revenus pour les artisanes.
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Un grand merci à toutes les contributrices qui nous ont fait confiance, nous sommes très heureuses de vous compter parmi nous pour ce nouveau magazine ! Merci à vous pour vos mots, photographies et illustrations @rhesusnega, @orpheanegra, @barbusseburo, @axellemnn, @beya_rebai, @camille_de_cussac, @cmurhula, @clementinespiler, @taspensea, @dorotheecaratini, @mingou_mango, @fania_noel, @fnnydmrs, @__hanemone__, @helene.baum, @illanaweizman, @jenas_elle, @kadiatoukadiatoukadiatou, @mrsrootsbooks, @lickiemcguire, @lila.lefranc, @lisotherme, @collectif_ntarajel, @louise_de_crozals, @luciealbrecht, @lucieronfaut, @attiogbemagali, @walquitea, @ohunmarin, @hansy_renard, @mayamihindou, @mcsqurrl, @mirionmalle, @morgane_fadanelli, @tweewitch @paulinelewis, @elpavina, @roro_mawouane, @talineoudjian, @tarmasz, @wendyleneillon, @youqinelfvr. (Il manque certaines d'entre vous, faites-nous signe !!) Et merci à toustes pour cet accueil incroyable ! Nous avons atteint 50% d

Astrophysicienne, artiste, poète, spécialiste en arts martiaux : cette jeune écossaise a tout d’une super-héroïne. Naziyah Mahmood, née d’une mère anglaise et d’un père d’origine pakistanaise, connaît la discrimination. Elle raconte qu’elle a commencé à s’intéresser aux arts martiaux jeune afin d’être forte pour pouvoir protéger sa mère. Naziyah a pratiqué au fil des années un tas d’art martiaux différents pour finalement se spécialiser dans le Geom Sui, art coréen qui s’exerce avec des épées. Elle explique qu’étant malvoyante, les arts martiaux lui ont permis de prendre confiance en elle et d’aiguiser sa perception de son environnement. Passionnée d’astronomie depuis toujours, Naziyah est une scientifique brillante : elle a notamment travaillé po

Voilà plusieurs mois qu’on s’y est remises, on peut désormais vous présenter notre nouveau magazine, sur le thème de la famille ! La couverture de ce numéro a été réalisée par @beya_rebai et nous sommes très heureuses de vous la montrer aujourd’hui. Vous retrouverez plus de 50 contributrices pour parler de ce sujet complexe qu’est la famille. Nous avons axé le thème sur 3 concepts : la transmission, la filiation et la famille que l’on choisit. Nous vous en parlerons un peu plus en détails ce week-end, et tenez vous prêt•es, les préventes débutent mardi ! On a hâte !
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Également poète, professeure, essayiste et dramaturge, Kathleen Collins et son &oelig;uvre semblaient être destinées à tomber dans l’oubli. Décédée en 1988 à seulement 46 ans, c’est sa fille Nina qui porte son travail en héritage et se démène pour que les écrits et films de sa mère soient publiés et accessibles au grand public.
Son film Losing Ground, tourné en 1982 et premier long métrage réalisé par une femme noire aux États-Unis, n’est sorti au cinéma qu’en 2015 et est acclamé par la critique. Il place alors Kathleen Collins comme figure majeure du cinéma indépendant américain, au même titre que Julie Dash et son fabuleux Daughters of the Dust. Inspirée par Lorraine Hansberry, le travail de Collins se concentre sur la femme noire indépendante, intellectuelle et artist

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